Charte de la Pêche Durable: Pourquoi j’ai Signé
Questekki 395 du mardi 20 février 2024
Dossier Ressources naturelles : Pourquoi j’ai signé la charte de la pêche durable?
Jeudi 15 février 2024, j’ai signé à Ouakam cette charte élaborée par les acteurs: mareyeurs, charpentiers, pêcheurs traditionnels et industriels. Tous s’accordent pour soutenir cette filière de 600 000 travailleurs menacée par les politiques publiques de BBY.
Les licences sont données à tout va à des bateaux usines chinois, coréens battant pavillon sénégalais souvent, pour piller les poissons y compris le yaboye.
Résultat des courses, nos piroguiers ne trouvent pas de poisson et proposent leurs services à des jeunes désespérés du Sénégal qui veulent rejoindre l’Europe.
Mais aussi, il convient d’attirer l’attention sur cette volonté des pouvoirs publics de promouvoir l’aquaculture au détriment de la pêche traditionnelle. Le gouvernement négocie avec la coopération chinoise un concours visant à développer l’aquaculture à grande échelle, ce qui revient à substituer l’aquaculture à la pêche traditionnelle et mettre à la touche les 600 000 travailleurs.
Voilà pourquoi je me suis engagé à défendre la pêche durable et à mettre fin dès le 3 avril à la pêche illicite du yaboye pour commencer.
Dossier Nouveau : La question des 2 mandats définitivement réglée au Sénégal
J’ai soutenu depuis 17 ans sans vaciller que le modèle démocratique du Sénégal doit se maintenir et se renforcer par la règle des deux mandats de 5 ans maximum du Président de la République.
Ce combat est définitivement gagné par la décision historique du Conseil constitutionnel de ce 15 février 2024. Le jeudi 15 février 2024 est sans doute un jour historique pour moi.
Le Sénégal a franchi un cap et je m’en réjouis ; le PR Macky Sall a accepté la décision du CC. Pour Tekki et MLD, c’est une grande victoire politique.
Le second combat est la sortie du présidentialisme absolu en réduisant et en encadrant les pouvoirs du PR, en particulier dans les nominations et la gouvernance des ressources naturelles.
C’est la base de la Rupture Responsable, notre Agenda de Redressement National (ARN), que nous comptons présenter aux électeurs sénégalais dans cette présidentielle qui doit aboutir à l’élection d’un nouveau président avant le 2 avril 2024.