Le foncier du peuple bradé par la Sogepa sous les ordres de Macky Sall

Questekki  329  du mardi  15 novembre   2022

Dossier Ressources naturelles : La Sogepa brade le foncier du peuple

Selon la constitution, le foncier, la terre appropriée, appartient au peuple. Ceci a des conséquences que BBY ne mesure pas et feint d’ignorer. L’Etat se comporte comme si le foncier lui appartient à travers le PR et la toute puissante commission domaniale du ministère des finances. J’ai préconisé la séparation des domaines et des impôts, tellement les problèmes du foncier au Sénégal sont complexes et de plus en plus difficiles avec la pression démographique.

Macky Sall a préféré se séparer de Doudou Ndoye et enterrer le rapport Sourang sur la Commission foncière. Et le voilà à créer la Sogepa, société nationale de gestion du patrimoine bâti de l’Etat.

« La Sogepa met en péril le patrimoine bâti et le foncier de l’Etat« 

Mamadou Lamine Diallo in #Questekki 329

Pour commencer, on ne connaît pas exactement le patrimoine bâti de l’Etat et surtout dans les régions. Mais en plus, cette société opaque gérée par un inconnu au bataillon, passe son temps à donner à des étrangers le patrimoine bâti de l’Etat.

J’ai posé la question au gouvernement sur les gains pour l’Etat de la cession des buildings de l’Etat aux privés,  le Sporting Club,… Aucune réponse!

Quand Sonko a parlé de la cession des locaux de la gendarmerie du plateau, le DG a expliqué que le sieur Peretz construisait de nouveaux locaux pour la gendarmerie. Comme si le Génie militaire ne pouvait pas le faire.

Nous respectons l’Armée nationale. Elle ne doit pas être mêlée aux combinaisons douteuses de la Sogepa. De ce point de vue, la sortie du colonel à la retraite Wardini n’est pas acceptable.

Dan Peretz, marchand d’armes, se mêle du foncier du peuple. Ron Yaffet membre de la délégation sénégalaise aux côtés de Aissata Sall Tall  aux Nations Unies, s’occupe de notre foncier à New York après l’Université  Ahmadou M. Mbow. Tout cela fait désordre. 

Les deals de la Sogepa sont effrayants, c’est le patrimoine bâti de l’Etat qui est en danger. Il faut arrêter la machine infernale lancée par la bourgeoisie foncière et épicurienne de l’APR/BBY.

Dossier nouveau : Désenclaver l’arrière-pays à 400 milliards, c’est possible

L’AN sera en plénière à partir de ce jeudi 17 novembre pour voter le budget 2023, en attendant de nouvelles lois de finances rectificatives. C’est la mode chez BBY. C’est le bricolage en l’absence d’esprit scientifique dans la décision politique.

Le budget est la traduction en argent de la politique de Macky Sall lui-même dans notre système présidentialiste. Voter le budget, c’est être d’accord avec les orientations et la politique de Macky Sall. On ne peut pas être dans l’opposition et voter le budget de Macky Sall. Évidemment, les salaires des fonctionnaires doivent être payés pour que le pays fonctionne. La présentation du budget ne permet pas ce type de vote hélas. Mais, il est clair que le budget du HCCT doit être rejeté.

« 250 milliards pour construire des édifices pour la justice, c’est trop cher payé, il vaut mieux désenclaver les zones de production agricole« 

Mamadou Lamine Diallo in #Questekki 329

Par contre, le désenclavement du pays est une nécessité pour soutenir la production alimentaire. Il faut 400 milliards pour cela et cela peut être fait par les entreprises sénégalaises et permet de distribuer des revenus. C’est la direction à prendre plutôt que de s’engager dans un programme de construction des édifices pour la justice pour 250 milliards.

Ce programme est une nébuleuse. Aucune transparence dans l’octroi du marché et dans le financement.  Le tailleur constitutionnel, ministre de la justice IMF doit des explications au peuple.

Les offres spontanées autour de partenariats public-privé sont une catastrophe nationale, un nid de corruption. Il est temps d’en sortir. Je vais interpeller le FMI et la Banque Mondiale, les mentors de Amadou Ba.