Le Mali enjeu minéral, la France s’embourbe

Questekki  286  du mardi  18  janvier 2022

Dossier Ressources naturelles : Le Mali enjeu minéral, la France s’embourbe  

Il y a plus de quinze ans, j’avais exposé au philosophe Sémou Pathé Gueye ma thèse sur l’Afrique. Il m’avait encouragé à la présenter publiquement. Ainsi, lors du colloque PIT- Fondation Gabriel Péri, je fus invité à en parler : l’Afrique est l’enjeu du monde, celui qui contrôle l’Afrique, contrôle le Monde. Le Mali est  victime de cet enjeu alors que sa classe politico-militaire est piégée dans des trappes d’ego  posées par les puissances étrangères.

La charte de bonne gouvernance de la CEDEAO est dépassée. La CEDEAO ne peut pas, sur cette base, imposer des sanctions inhumaines au peuple malien pour un coup d’état effectué par un militaire. Alors que quand c’est un coup d’état effectué par un civil comme Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, soutenu par des militaires, la CEDEAO ferme les yeux.

« Nous devons sauver le peuple frère malien victime de ses richesses minérales : le Sénégal ne doit pas appliquer les sanctions de la CEDEAO.« 

Mamadou Lamine Diallo in #Questekki 286

Il faut un sursaut patriotique lucide de la classe politique. En 2011, lors d’un séminaire à Bamako sur la question du Nord organisé par le Parena, le chercheur français Burgeot avait lancé cette phrase: « il est temps d’organiser un espace économique viable pour l’Azawad ». On connaît la suite.

En 2011, la France avait parié sur IBK, l’imposant comme Président de la République, ce fut un échec. Churchill disait que quand on va vers l’enfer, il faut continuer. 

En attendant, prions pour le repos de l’âme de IBK. 

Dossier nouveau : Au Sénégal, l’homosexualité est aussi grave que le viol

Lors du vote de la loi pour la criminalisation du viol portée par l’Association des Juristes Sénégalaises, personne n’a dit que le Sénégal n’est pas un État islamique. Au contraire, la loi fut votée à l’unanimité. 

Maintenant que le peuple demande la criminalisation de l’homosexualité, dans un élan unitaire bien dicté, de « bonnes consciences politiques », femmes et hommes, nous rappellent que le Sénégal est un État laïc, ce n’est pas un État islamique.

« Ceux qui prennent position contre la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal, comme Pape Diop, aspirant à la Mairie de Dakar, ne sont pas libres. Ils ne méritent pas notre confiance. « 

Mamadou Lamine Diallo in #Questekki 286

Le Ghana vient de voter la criminalisation de l’homosexualité par une proposition de loi, ce n’est pas un État islamique. Alors pourquoi avancer une telle ineptie après le chantage sur l’arrêt des flux financiers étrangers ? La panique? Cette affaire est avant tout une question culturelle et sociale, une question de valeurs ; c’est pourquoi, les confréries religieuses, les Imams, l’Eglise, le Bois sacré s’y retrouvent. Un Premier ministre de la République m’a confié qu’il en avait marre des homosexuels dans ce pays. C’est dire l’influence des pro-agenda Gay LGBT.  Il est temps de bloquer cet agenda.Abdoulaye Diouf Sarr, patron des cadres de BBY, qui après avoir refusé de faire la lumière sur l’argent public de la Covid 19, mène une campagne de milliardaire à Dakar. Il est temps qu’il clarifie sa position personnelle sur la criminalisation de l’homosexualité, comme l’a fait le Khalife Général des Tidianes. J’attends qu’il signe la pétition de And Samm Jikko Yi sur la criminalisation de l’homosexualité.