Pour la transformation industrielle de nos ressources naturelles, la voie du #TEKKI

Questekki  240  du mardi  2 mars  2021 

Dossier Ressources naturelles : Pour la transformation industrielle de nos ressources naturelles.

Le Sénégal produit et exporte des phosphates, transformés en partie en acide phosphorique cédé à l’Inde, de l’or brut, du zircon et de l’attapulgite. Ainsi seule une partie des phosphates est transformée industriellement sur place. 

L’enjeu de la  politique économique dans un pays où le secteur informel est prédominant, n’est pas la construction des infrastructures tous azimuts maquillée par un discours « keynésien ». En vérité, derrière cette politique d’infrastructure se cache une corruption massive qui alimente des flux financiers illicites de 250 à 300 milliards de FCFA par an au Sénégal.

C’est pourquoi, je m’étais opposé en 2014 à la loi sur le partenariat public privé défendu à l’époque par le soi-disant “Keynésien” Diene Farba Sarr.

« Transformer nos ressources naturelles sur place pour créer des emplois, un impératif. « 

Mamadou Lamine Diallo in #Questekki240

Notre objectif doit être l’industrialisation, en particulier la transformation sur place de nos ressources minérales et halieutiques, en préservant au mieux l’environnement. Tout, y compris les infrastructures, doit être subordonné à cet objectif-là.

Car c’est l’industrialisation qui permet de créer des emplois pour les jeunes, d’éradiquer la pauvreté et de lutter contre les inégalités entre les régions et les ménages.  Voilà ce qui fonde notre opposition politique à Macky Sall au plan économique, social et environnemental.

Au plan politique, je pense que l’opposition est nécessaire au bon fonctionnement de la démocratie. En conséquence, il faut lui assurer ses droits ; il est ridicule de vouloir la réduire à zéro.  BBY, dans ses franges encore patriotiques et démocrates, doit se ressaisir. Les rafles opérées  au sein de Pastef sont intolérables. Elles doivent cesser.

L’opposition parlementaire doit faire un recours auprès du Conseil constitutionnel contre la levée de l’immunité parlementaire du député  Sonko.

Dossier nouveau : M. le Président Macky Sall, veuillez publier le contrat  d’acquisition du vaccin chinois.

Le Président Macky Sall nous menace de donner les vaccins chinois à des pays africains, si nous refusons d’être vaccinés, sans doute dans un élan de panafricanisme naïf. 

Il y a deux questions. Un. A qui appartiennent les vaccins ? Si les vaccins appartiennent à Macky Sall en personne, il est libre de les donner à qui il veut. Par contre, si les vaccins appartiennent à l’Etat du Sénégal, leur gestion est déterminée par les règles  des finances publiques ; il ne peut pas les céder comme il veut.

En tout état de cause, il faut publier le contrat d’acquisition du vaccin chinois comme le veut le code de transparence des finances publiques. On doit savoir si c’est celui de Pekin ou de Wuhan.

« M. le Président Macky Sall, veuillez publier le contrat  d’acquisition du vaccin chinois.« 

Mamadou Lamine Diallo in #Questekki 240

Depuis le fameux tweet  qu’aurait retiré Abdoulaye Diouf Sarr, des doutes s’installent sur le vaccin chinois. S’agit-il d’un don ou d’un achat ? Ce vaccin chinois est-il réservé à l’aristocratie  BBY ou aux personnes âgés souffrant de comorbidités ? 

Deux. S’agissant des vaccins, ils ont été fabriqués trop rapidement, même si on ne doute pas de la qualité scientifique des tests effectués. Ensuite, ils sont efficaces pour éviter les cas graves de la maladie, sauf le vaccin ARN Pfizer qui empêche  en plus la contamination. Autrement dit, ceux qui sont susceptibles de développer des cas graves de la maladie, peuvent prendre un risque calculé d’être vaccinés.

Selon les données disponibles jusqu’ici, ceux qui ont développé des cas graves  ne dépassent pas 5% des contaminés. Voilà le fondement logique du scepticisme des populations, notamment des jeunes, sans oublier le manque de crédibilité du régime de Macky Sall.