Un surcoût de trois milliards pour  des élections destinées à définir la gouvernance future du pétrole

Questekki 131  du mardi 29 janvier  2019

Dossier Ressources naturelles : Malgré le parrainage corrompu de Macky Sall, un surcoût de trois milliards pour  des élections destinées à définir la gouvernance future du pétrole

Pour s’assurer une gouvernance familiale du pétrole, Macky Sall a distribué les blocs sans oublier son ami Franck Timis, imposé le parrainage et fait voter le nouveau code pétrolier. Il reste le butin de l’élection présidentielle.

Chez BBY, le parrainage était censé rationaliser les candidatures à la présidentielle et diminuer les coûts. Pour 6 466 964 électeurs potentiels et cinq candidats, le coût est estimé à 9 milliards selon le ministre en charge du coup d’Etat électoral de Macky Sall.

En 2012, pour 5 500 000 électeurs, 14 candidats, le coût était de 4 milliards de FCFA. Corrigé de l’inflation faible dans ce pays, du nombre d’électeurs potentiels, y compris la diaspora,  du nombre de candidats, les  coûts de 2019 devraient se situer à 6 milliards au maximum en tenant compte bien sûr  des parties variable et fixe. Pourquoi 9 milliards alors, ce qui est un surcoût de 3 milliards ?

L’Opposition a soutenu que le bulletin unique est la voie royale pour faire des économies dans l’impression des bulletins. Macky Sall a refusé  et fait le forcing. Il vient de faire adopter par l’annexe de son palais, son assemblée nationale, le code pétrolier. Le DSK du pétrole,  paniqué pour rendre visite à trois heures du matin, crois jubiler après le parrainage corrompu et  le code pétrolier ;  il reste le butin des élections de trois milliards de FCFA. Le peuple n’a pas dit son dernier mot.

 

Dossier nouveau : Les visites de chantier  de Macky Sall virent au cauchemar avec Air Sénégal, L’avion A330-900 chèrement payé, ne sera pas là, ce 1er février 2019. Airbus n’est pas prêt et Air Sénégal SA non plus.

Macky sall est en campagne électorale, ces inaugurations sont des visites de chantier couvertes par la CNRA de Babacar Diagne. L’incompétence notoire et la fuite en avant dans des choix d’orientation stratégique majeure de notre pays, finissent toujours par être rattrapées  par la réalité économique ; les faits sont têtus.

Plusieurs fois à l’Assemblée Nationale,  j’ai  tiré la sonnette d’alarme, quant  à la pertinence de l’investissement relatif à Air Sénégal SA et au choix de sa gouvernance stratégique, exclusivement confiée aux parrains européens de Macky Sall, court-circuitant toutes les instances et structures nationales (Ministères, ANACIM, etc..).

Même la Banque Mondiale n’était pas d’accord sur l’achat insensé de 2 Airbus 330-900 à plus de 200 milliards, le décaissement du Trésor public, au profit de Airbus, de plus 60 milliards durant l’année 2018,  et pire encore, la domiciliation de notre nouvel appareil A330-900,  à Malte.

Ce 1er février 2019, ce sera l’échec sur toute la ligne… L’avion A330-900 chèrement payé, ne sera pas là. Airbus n’est pas prêt et Air Sénégal SA incapable par elle-même d’assurer seule, la desserte sur Paris. C’est une autre compagnie portugaise (Hi Fly), appelée à la rescousse, qui va suppléer pour 3 mois au moins, le pavillon national, avec son propre avion Airbus 340, son permis d’Exploitation, ses propres certifications et autorisations techniques pour la desserte Dakar-Paris. Mais,  comme toujours, pour tromper et abuser les populations, on mettra les auto-collants et couleurs nationales sur cet avion étranger, pour 3 mois.

En fait, le candidat Macky Sall ne va rien inaugurer. Et ce n’est pas faute de l’avoir averti. C’est bien triste pour un homme prétendu d’actions.

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.