Casamance: à quand la fin du pillage du bois de Vène?

Questekki  290  du mardi  15 février 2022

Dossier Ressources naturelles : Le bois de Casamance,  à quand la fin du pillage ?

J’avais à maintes reprises insisté sur ce dossier dont le coût économique est de l’ordre de 30 milliards par an, confirmés par la BBC. J’ai saisi l’Ambassadeur de Chine au Sénégal puisqu’il semble bien que la destination finale de ce bois de vène est la Chine.

Les élus locaux de tous bords de la  Casamance sont interpellés. Sont-ils prêts à une alliance pour mettre fin à ce trafic? 

Les ressources naturelles concourent à côté des facteurs travail et capital technique, humain et social à la création des richesses matérielles. On ne peut pas détruire systématiquement le capital naturel de la Casamance. C’est bien ce qui est à la base des crises politiques au Sahel et au Mali en particulier. Ce pillage des ressources naturelles s’accompagne toujours de corruption et d’affaissement des institutions.

Au Mali, il faut arrêter les sanctions de la CEDEAO et reprendre le dialogue au sein de la classe politique. Au-delà de savoir qui sera Président de la République légitime à la suite d’élections toujours bâclées, la question politique centrale est: “ si le Mali est capable de reprendre Kidal ou pas”.

Dossier nouveau : Après la fête de la coupe d’Afrique, il est temps d’aller à l’école.

Incontestablement, la bande à  Sadio Mané a renforcé le moral de la population sénégalaise. Les récompenses du Gouvernement  illustrent le principe walrasien de la rareté. Ramener la coupe d’Afrique est un service si rare que le peuple par son gouvernement est autorisé à donner des cadeaux conséquents. Les joueurs et l’encadrement technique le méritent. Pour le reste des bénéficiaires, cela doit se faire dans la transparence. Il n’y a rien à cacher.

La vie va reprendre le dessus avec la hausse des prix et la grève des enseignants. C’est un impératif de trouver le chemin des classes pour les élèves. C’est de la responsabilité personnelle de Macky Sall, chef de l’administration, en attendant un PM difficile à accoucher. Il faut que chacun apprenne à lire, à compter et à calculer dans une langue, le français,  en attendant un consensus sur les réformes.

Dans ce pays de croyants, sur la base d’un socle religieux, l’éducation doit prôner les valeurs de courage patriotique, de respect de la femme et de responsabilité. Ces valeurs doivent être partagées dans les écoles de la république, les daaras et chez les apprentis.

Ce peuple éduqué sera en mesure de bâtir les institutions légitimes, condition sine qua non pour parler comme le poète Senghor, du développement économique et social.