Inondations, le Président Macky Sall abandonne le peuple à son sort.

Questekki 214 du mardi 1er Septembre 2020

Dossier Ressources naturelles : Inondations, le Président Macky Sall abandonne le peuple à son sort.

La pluie souhaitée par tous est une catastrophe dans les communes mal urbanisées du Sénégal. Sans réseau d’assainissement et plans d’urbanisme qui fixent les lieux habitables, les maires ont laissé prospérer avec l’administration une urbanisation sauvage. Il s’en suit des inondations lorsqu’il pleut. En 2012, arrivé au pouvoir, Macky Sall avait lancé un plan décennal de résolution définitive du problème récurrent des inondations dans notre pays.

Ce plan a été mis sous le boisseau, son exécution ne satisfait pas aux besoins de prédation de l’APR. Des éléphants blancs comme le Centre de Conférence Abdou Diouf, le stadium de Diamnadio, pour ne prendre que ces exemples, sont plus intéressants pour les prédateurs. Le résultat des courses, les populations vivent un véritable cauchemar surtout dans les zones où les travaux titanesques  ne sont pas terminés, Pikine par exemple qui attend le plan ORSEC.

 Inondations, le Président Macky Sall abandonne le peuple à son sort.

Macky Sall a abandonné la lutte contre les inondations comme celle contre le coronavirus. Tout ce qui aide le peuple sénégalais ne l’intéresse pas et est abandonné dans une chaîne de Wax Waxeet sans précédent ; charte de gouvernance démocratiques des Assises Nationales, Réduction de son mandat à sept ans, inscription de dispositions transitoires dans la constitution indiquant que son premier mandat est bien celui qui a commencé en 2012, nomination par décret de parent proche, le cas Alioune Sall, suppression du poste de premier ministre après l’avoir promis à certains de ses affidés, et j’en passe.

Macky Sall a les yeux rivés sur la rente gazière des blocs offshore du Sénégal de St Louis en Casamance et travaille avec ses parrains à son accaparement à travers des grands projets financés par un endettement massif et des accords du type Franck Timis. Pour cela, il abandonne le peuple dans sa misère et planifie l’écrasement de l’opposition démocratique et patriote engagée dans la bonne gouvernance des ressources naturelles. La résistance s’organise autour de Tekki et du CRD comme nous l’a enseigné Moussa Ndiaye Premier Coordonnateur du Mouvement Tekki, liquidé le deux septembre 2008.

Dossier nouveau : Dialogue national, deal politique de Macky Sall pour imposer sa stratégie aux locales et confisquer la démocratie 

La Covid 19 a ceci de bien qu’elle a mis à nu le pseudo dialogue politique de Macky Sall. A grand renfort de publicité de la presse domptée par la Famille FayeSall, on a voulu nous faire croire que le victorieux magnanime de la présidentielle parrainée de 2019 est soucieux de l’approfondissement de la démocratie et est prêt à des consensus avec sa classe politique, financés par les fonds publics. Il a « élaboré » son nouveau plan économique sans les dialogueurs et est allé le présenter aux donneurs d’ordre en France.

Dialogue politique : deal politique de Macky Sall pour imposer sa stratégie aux locales et confisquer la démocratie

En vérité, face aux difficultés pour imposer les maires acquis à la cause de l’émirat gazier, le pouvoir de la famille FayeSall jusqu’en 2035 et plus,  Macky Sall a cherché ceci : obtenir le report des élections locales, éliminer le parrainage impossible à administrer aux locales et aussi élire le maire au suffrage direct. Il l’a obtenu avec les dialogueurs et va couper l’herbe sous les pieds de son opposition interne candidate à la présidentielle prochaine. Un sondage en cours dans les communes du Sénégal par un cabinet privé l’aidera à affiner ses choix. Selon le résultat de ce sondage autour de la gestion de la covid 19 et du choix du maire, il ajustera le timing des élections locales illégalement fixées au plus tard en fin mars 2021.

Macky Sall avait promis de réduire l’opposition à sa plus simple expression. Ses méthodes sont bien connues, intimidation CREI, IGE, répression et emprisonnement, non inscription sur les listes électorales, transhumance, rencontres nocturnes, promesse de nommer un chef de l’opposition avec un budget de 2 milliards comme je l’avais dit. Une vraie forfaiture.