Les oryx de Ranérou:une ressource naturelle du peuple 

Questekki 207 du mardi 14  juillet 2020

Dossier Ressources naturelles: Les oryx de Ranérou une ressource naturelle du peuple ou des créatures dédiées aux sacrifices des prédateurs de la dynastie FayeSall

Que je sache, les gazelles oryx sont une ressource naturelle, de plus, espèce protégée en voie de disparition. Bien public mondial donc,  le Sénégal a été choisi pour la protection de cette espèce et sa reproduction. Selon la constitution en vigueur, ces animaux appartiennent au peuple. On ne peut pas faire comme si ces animaux appartiennent à l’Etat et donc au bon vouloir de l’émir ou de l’aristocratie.

Le Duc de Orkajere-Mbao, chargé de veiller sur notre environnement n’en a cure. Seul compte l’assouvissement de son désir prédateur longtemps étouffé et révélé au grand jour avec la prise du pouvoir par le Président Macky Sall et son passage vaniteux à l’ARTP. Quelle est la valeur de ces animaux morts lors de leur transport ou sur site, le fameux ranch de Bambilor ? Combien doit-on  rembourser au peuple ? Quel est l’état de santé des autres gazelles, qui doivent retourner à Ranérou ?

Les oryx de Ranérou, une ressource naturelle du peuple  ou des créatures dédiées aux sacrifices des prédateurs de la dynastie FayeSall

 Pour commencer, le ministre Sall devrait être démis pour faciliter le travail de l’OFNAC saisi et permettre  à la justice de qualifier ces faits. Cette affaire est extrêmement  grave au regard de la problématique de l’environnement. Les organisations internationales, Nations Unies, ONG seront saisies de cette affaire.

Le Monde Post Covid sera vert, le combat commence dès maintenant. A cet effet, l’environnement étant une compétence transférée, on ne comprend pas le silence du Conseil Economique Social et Environnemental, sur cette agression de la nature, et le HCCT sur le braconnage dans le département de Ranérou. Voilà qui donne raison à ceux qui pensent que ces institutions budgétivores ne servent à rien.

Dossier nouveau : Le Sénégal dans l’économie de la drogue ? 

Celle-ci se caractérise par un triptyque, blanchiment de l’argent de la cocaïne, corruption et spéculation foncière,  mis en évidence par les propos de l’honorable Cissé Lô sur le trafic de drogue au Sénégal, les rapports de l’IGE et  les scandales fonciers à répétition.

Les propos, de l’honorable Cissé Lô propulsé par l’APR à la tête du parlement de la CEDEAO, lieu d’observation par excellence, m’amènent à considérer l’hypothèse  d’une économie sénégalaise corrompue et  qui blanchit l’argent de  la drogue. On doit prendre au sérieux les avertissements de Cissé Lô, surtout que nous avons  expérimenté les ravages de John Obi, il y a quelques années, ce nigérian condamné pour trafic de drogue au Sénégal. En octobre 2012, le Président Macky Sall avait souligné la gangrène de l’argent sale dans l’économie. Celle-ci n’a pas diminué sous son magistère.

Le Sénégal dans l’économie de la drogue ? Une commission d’enquête parlementaire s’impose

Il y a quelques années, j’avais fait observer un écart inexplicable entre l’évolution de la masse monétaire et le PIB au Sénégal de l’ordre de 250 milliards de FCFA environ hors biais statistiques d’une part. D’autre part, des rapports de l’ONUDC, l’organisme des Nations Unies chargé de la  lutte contre la drogue dans le monde, montraient qu’une manière de repérer les économies qui blanchissent l’argent de la drogue est d’étudier les évolutions erratiques de la masse monétaire.

Il est probable qu’un montant annuel de 150 milliards nourrit une  narco économie articulée dans la corruption dans l’administration notamment, la pression sur le foncier et l’immobilier de luxe et alimentée par ces cargaisons de cocaïne saisies à Dakar, dans une sous région devenue zone de transit selon l’ONUDC. La narco économie ne génère que corruption, inégalités sociales et régimes despotiques.  En principe, une commission d’enquête parlementaire s’impose. Je doute que BBY accepte une telle proposition.