Les ressources naturelles au coeur des négociations, une farce

 Questekki  359 du mardi  13 juin 2023

Dossier Ressources naturelles: Les ressources naturelles dans le dialogue Rokki mi rokki de Macky Sall, une farce

Ce dialogue confié au Vieux Niasse regroupe surtout les dépendants de Macky Sall, sommés d’habiller ce qu’il a déjà décidé.

Dans le domaine des ressources naturelles, c’est à un valeureux général, ancien Ambassadeur en Chine, connu pour ses faits d’armes en Guinée Bissau, qu’il a confié le commandement de la commission.

« Sacré BBY, pendant qu’on vote le code de l’environnement à l’AN, le dialogue Rocki mi Rocki se dote d’une commission ressources naturelles.« 

Mamadou Lamine Diallo in #Questekki 359

Il m’est difficile, malgré le respect que je dois au Général de prendre cet exercice au sérieux pour les raisons suivantes:

1. BBY a refusé une commission d’enquête parlementaire sur la pêche artisanale qui connaît une agression par des bateaux chinois en particulier.

2. L’affaire Petrotim 

3. Le Gouvernement fait le mort sur le domaine public maritime de Dakar partagé entre les affidés du régime. Quant au foncier,  c’est une bombe à retardement entretenue par le système Macky Sall.

4.  La  forêt  de Casamance toujours pillée  au vu et au su du régime.

5. Enfin, le PSE est selon Macky Sall la politique qu’il faut pour notre pays jusqu’en 2035. Quel est le sens de ses discussions, alors, dans ces commissions si tout est bouclé et verrouillé dans le PSE.  Il s’agit donc bien d’un habillage de décisions déjà prises que Macky Sall a concoctées et qu’il annoncera le 25 juin dit-il! Comme Poutine est devenu sa référence, je ne serai pas surpris qu’il nous annonce son Medvedev, Khalifa Sall par exemple, comme attendu dans ce dialogue.

Dossier nouveau: 12000 milliards empruntés par Macky Sall en 12 ans,  les jeunes ne le sentent pas

Les partisans de Macky Sall renforcés par les « dialogueurs « dits nationaux comme s’ils étaient des nationalistes sérieux répètent qu’il y a de la croissance et les infrastructures ont changé le visage de Dakar.

En effet, le Vieux Niasse qui s’accroche à Macky Sall, pour  on ne sait quelle raison, a eu une formule malheureuse : on ne mange pas la croissance. Évidemment ce n’est pas exact.  La croissance se mange au moment de sa création, entre les travailleurs, les entreprises locales, les entreprises étrangères et l’Etat évidemment.

« La dette contractée par les deux Ba, certains disent Grand Ba et Petit  Ba  a enfoncé la jeunesse dans le désarroi.« 

Mamadou Lamine Diallo in #Questekki 359

Pour les infrastructures, qui est l’axe de la politique de Macky Sall, c’est selon ; tout dépend du type, de son orientation, de sa qualité, du coût et de son mode de financement.

La règle des trois tiers s’applique ici, un tiers de bons investissements, exemple les ponts de Rosso et de Gambie, un tiers de mauvais investissements comme le centre Abdou Diouf et un tiers de corruption et de flux financiers illicites.

Au finish, peu d’emplois créés par l’économie:  sur 200 à 300.000 demandeurs d’emplois chaque année, 20 à 30 000 sont recrutés.

Ce qui explique le désarroi de la jeunesse et même le désespoir. Elle commence à perdre confiance en la classe politique des combines.

Pour l’infrastructure Illa Tivaouane, qu’on veut confier à l’architecte franco ivoirien Fakhoury, le ministère des finances a intérêt à rejeter le dossier, à quelques mois de la fin de régime en 2024.