Règle impérative des deux mandats maximum, un indispensable à la gouvernance démocratiques des ressources minérales

Questekki 170 du mardi 29 octobre 2019

Dossier Ressources naturelles : la règle impérative des deux mandats maximum est indispensable à  la gouvernance démocratique des ressources minérales

Il se dit que l’Afrique est riche de ses ressources naturelles. De plus, c’est un continent sous exploré. Il est l’enjeu de ce 21ème siècle. Là où elle est faible, c’est dans le domaine du capital social, c’est-à-dire, les règles sociales et les institutions mises en place pour les faire respecter. C’est le cas de la question du troisième mandat présidentiel. Derrière le troisième mandat se cache la présidence à vie. Car après deux, pourquoi pas trois, quatre, cinq ainsi de suite jusqu’à l’infini. Comme au Gabon de Oumar Bongo, sous prétexte qu’il n’y a personne pour remplacer le grand timonier ou alors il est seul à assurer la stabilité du pays.

On nous dira bientôt que Macky Sall est indispensable à la stabilité du Sénégal. Et pour cela, il lui faut un troisième mandat prévu dans la constitution du Grand Tailleur Top Model Ismaïla Madior Fall.

la règle impérative des deux mandats maximum est indispensable à  la gouvernance démocratique des ressources minérales.

En vérité, ce qui fera avancer le Sénégal et l’Afrique avec, c’est bien la règle impérative des deux mandats maximum qui exclut une stratégie à la Poutine. Cette règle va pousser à l’ajustement des institutions comme le parlement et la justice ainsi que les partis politiques forcés à la gouvernance démocratique. Et c’est cela qui empêchera des prédateurs comme Franck Timis, Ovidiu Tender de sévir en Afrique et nous poussera à la gestion démocratique des ressources naturelles, fer, zircon, pétrole, gaz, foncier, etc.

Pour cela, il nous faudra réunir trois millions de signatures pour amender le protocole additionnel de la CEDEAO afin d’y inclure la règle impérative des deux mandats maximum. C’est pourquoi il nous faut gagner ce combat contre Alpha Condé en Guinée.

Dossier nouveau : En sept ans, Macky Sall a emprunté 6000 milliards, il faut arrêter l’hémorragie.  

Alors que Timis Corporation s’accapare de 6000 milliards de notre gaz naturel selon la BBC, Macky Sall a depuis 7 ans emprunté environ 6000 milliards de FCFA et accumulé plus de 1000 milliards d’arriérés intérieurs. Sur ces 6000, il y a en gros  2000 milliards d’investissements utiles (ex l’assainissement de Dalifort), 2000 milliards d’investissements mal orientés (ex Centre Abdou Diouf) et 2000 milliards évanouis dans la corruption et les flux financiers illicites.

De guerre lasse après mes alertes et le courrier adressé à l’ex DG du FMI Mme Christine Lagarde, Macky Sall a fini par reconnaître qu’il a accumulé des arriérés intérieurs. C’est cela le fond de son accord avec le FMI qui sera confirmé après le passage en force de la loi de finances rectificative à l’Assemblée.

En sept ans, Macky Sall a emprunté 6000 milliards, il faut arrêter l’hémorragie

Force est de reconnaître que j’ai eu raison sur Macky Sall. Sa gestion économique du pays a conduit à l’ajustement structurel  fondé sur des projets d’investissements massifs et source de corruption notamment avec la technique des offres spontanées.

Macky Sall a échoué et ses ministres collaborateurs ne s’en sortent pas avec la cacophonie de la gestion de la république. Alors il est temps de rétablir le poste de Premier Ministre.
Si l’intellectuel Senghor dans un Sénégal de 5 millions d’habitants et d’un régime de parti unique a été obligé après 7ans de créer le poste de Premier Ministre confié à Abdou Diouf en 1970, c’est parce que c’était nécessaire. Pour limiter les dégâts dans la gouvernance de notre pays, il faut avoir le courage Monsieur Macky Sall de revenir en arrière.